Sì Shèng Xīn Yuán

Sì Shèng Xīn Yuán

l’Esprit Originel des Quatre Sages – Huang Yuan-Yu

Auteur : Huáng Yuán-yù (黄元御)

Titre : Sì Shèng Xīn Yuán (四圣心源 / 四聖心源) – L’Esprit Originel des Quatre Sages

Traduction & commentaires : Abel Gläser
Ed. de l’Institut Liang Shen de Médecine Chinoise, novembre 2021.
Format : 200 X 270mm – 476 pages – Cousu collé.
Couverture souple, laminée alu
ISBN : 978-2-8399-3311-7

Préface de l’éditeur

C’est à M. Matthias Haby, directeur de l’Institut Chuzhen, que revient l’idée première de faire traduire un ouvrage résumant, en quelque sorte, l’essentiel des théories fondamentales de la médecine chinoise classique et de ses principaux axes cliniques. Pour cela, le Dr Abel Gläser a choisi de traduire le Si ShengXin Yuan de Huang Yuan-yu et d’ouvrir ainsi à la langue française un texte médical chinois original qui réponde à ce qui était devenu une nécessité presque logique dans l’ensemble des publications que nous proposons. Nous avons fait le reste de sorte que cette publication voit le jour.

Ainsi le Si Sheng Xin Yuan (L’Esprit Originel des Quatre Sages) peut être lu comme un texte central qui rassemble de manière synthétique et organisée les connaissances essentielles des théories de la médecine des Classiques en intégrant les principes et les contenus du Huangdi Nei Jing, du Nan Jing et du Shanghan ZabingLun.

L’essentiel du livre de Huang Yuan-yu se déploie autour des mouvements circulaires initiés par le qi unique qui, en somme, sont les moteurs des transformations tant du point de vue physiologique que pathologique. Pour s’imprégner de ces concepts et comprendre la structure de l’œuvre, le lecteur pourra se reporter à la préface du traducteur qui nous a désormais habitué à des introductions aussi exhaustives que pédagogiques à travers ses travaux de recherche et de traduction déjà réalisés. Évidemment, le corps du texte n’est pas oublié et la traduction se voit enrichie de très nombreuses illustrations et annotations explicatives faisant pour la plupart le lien entre le texte de Huang Yuan-yu et les références dans les Classiques sur lesquelles il s’appuie.

Pour finir, il n’est pas rare pour celui qui pratique ou étudie la médecine chinoise d’avoir la sensation de setrouver devant un puzzle dont il n’aurait pas réuni toutes les pièces ou même dont il n’aurait assemblé de manière éparse que des groupes de pièces sans lien évident des uns avec les autres. Le texte que nous proposons aujourd’hui sera, nous semble-t-il, d’une aide appréciable pour qui souhaite commencer à regrouper de manière cohérente sa perception des concepts classiques qui font l’unicité de la médecine chinoise.

Frédéric Breton, Belesta, le 20 juillet 2021

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