Discussion à propos de la toxicité de xìxīn (细辛).
Par le Dr. Abel Gläser
Discussion à propos de la toxicité de xìxīn (细辛).
Par le Dr. Abel Gläser
L'herbe médicinale xixin (细辛) correspond à l'herbe entière des plantes Asarum heterotropoides var. mandshuricum (bei xixin 北细辛), Asarum sieboldii var. Seoulense (hancheng xixin 汉城细辛), et Asarum sieboldii (hua xixin 华细辛) de la famille des Aristolochiaceae. Les deux premières variétés poussent dans les territoires du nord-ouest de la Chine, elles sont habituellement appelées liao xixin (辽细辛). Elles sont considérées comme les meilleures des xixin, ainsi lors de la rédaction des prescriptions, en Chine, nous précisons « xixin du nord (bei xixin 北细辛) » ou « xixin de Liaoning (liao xixin 辽细辛) » La variété hua xixin pousse elle dans les provinces du Shanxi, du Henan et du Shandong.
Le Shennong Bencao Jing (神农本草经) inscrit : « Xixin est de saveur piquante, [sa nature] est tiède, et elle n'a pas de toxicité. Elle traite la toux et le contre-courant, les céphalées, les contractures des cents articulations, les douleurs d'obstructions (bi) par le vent et l'humidité, les chairs nécrosées. Administrée longtemps elle clarifie la vue, elle favorise les neuf orifices , elle allège le corps et allonge la durée de la vie. Un autre nom est xiaoxin. [Cette herbe] pousse dans les montagnes et dans les vallées (“细辛,味辛,温,无毒。主咳逆,头痛,百节拘挛,风湿痹痛,死肌。久服明目,利九窍,轻身长年。一名小辛。生山谷”) ». Tao Hong-jing dans le Mingyi Bielu (名医别录) dit : « Xixin n'a pas de toxicité. Elle tiédit le centre, elle fait descendre le qi, elle casse les mucosités (tan 痰), elle fait s'écouler la voie de l'eau, elle ouvre le centre de la poitrine, elle élimine l'obstruction de la gorge, le nez bouché (…), et les maladies psychotiques dépressives (dian 癫), elle purge les nodules des seins, [elle traite] l'absence de transpiration, le sang qui n'est pas en mouvement, elle calme les cinq organes, elle augmente le foie et la vésicule biliaire, et elle débloque le qi essentiel (jing qi 精气) ».
Dans l'ouvrage contemporain du célèbre pharmacologue de médecine chinoise, Zhang Ting-mo (张廷模), Etude de la Pharmacopée Clinique (《临床中药学》), il est noté que xixin : « est piquante, tiède et a une légère toxicité (xin, wen, you xiao du 辛温有小毒) », plus loin il indique la posologie d'utilisation qui est : « de 1 à 3 grammes [de plante sèche par jour] en décoctions ; et de 0.5 g. à 1 g. par prise en poudre ».
Ainsi, nous constatons que le Bencao Jing et le Mingyi Bielu indiquent tous les deux que xixin n'a pas de toxicité, par contre les ouvrages de pharmacopée moderne, de manière générale, inscrivent tous que xixin est « légèrement toxique (you xiao du 有小毒) » et ils limitent tous l'utilisation de xixin à un maximum de 3 grammes par jour.
D'où vient cette théorie ? À quel moment l'herbe xixin a acquis une toxicité qu'elle semblait ne pas posséder auparavant ? Qui a décider que la posologie de xixin ne devait pas dépasser 3 g ? Nous allons essayé d'y voir plus clair !
C'est Chen Cheng au XIe siècle qui est le premier médecin à faire mention d'une certaine toxicité de xixin en cas de dosage élevé. Dans le Bencao Bieshuo il dit : « Si xixin est utilisée seule ou en poudre (ruo dan yong mo 若单用末) , on ne peut pas dépasser [le dosage] d'une demi-cuillère en argent (ban qian bi 半钱匕) . Si on [en administre] trop, alors il y a oppression du qi, blocage, et la mort. [Le patient] meure sans blessure. Ces récentes années à Guanzhong certains utilisent cette [herbe] pour empoisonner les gens (…). Ce n'est pas que cette herbe à la base ait une toxicité, mais c'est qu'ils ne savent pas la posologie d'utilisation, c'est pour cette raison qu'il en est ainsi ».
Ce passage de Chen Cheng est à apparement la première mention de la limitation du dosage de xixin de 1 à 3 grammes par jour en plante sèche préparée en décoction tel que cela est mentionné dans tous les ouvrages de pharmacopée modernes. Par la suite, au XVIe siècle Li Shi-zhen a cité ce passage de Chen Cheng dans son Bencao Gangmu, en le modifiant légèrement, et il écrit ainsi : « Utilisée seule ou en poudre, il ne faut pas dépasser 1 qian (若单用末,不可过一钱) ». 1 qian vaut 3 grammes. Nous constatons que Chen Cheng a initié une limitation de posologie de xixin à une demi-cuillère en argent (ban qian bi 半钱匕), c'est-à-dire environ 1 gramme par jour, puis Li Shi-zhen a repris la même idée en limitant xixin à 1 qian (yi qian 一钱), c'est-à-dire environ 3 grammes par jour. Par la suite certains médecins des générations postérieures ont continué à reprendre cette théorie, mais sans forcément inscrire exactement la phrase originelle de Chen Cheng.
Ce qu'il est important de noter c'est que Chen Cheng et Li Shi-zhen inscrivent bien que la limitation de posologie de xixin à 1 ou 3 grammes par jour possède pour condition préalable l'administration seule (dan 单) de xixin et/ou son administration sous forme de poudre (mo 末) (c'est-à-dire non cuite). Ainsi, cela ne devrait pas concerner l'utilisation de xixin utilisée avec d'autres herbes et sous forme de décoction. Dans le Shanghan Lun et le Jingui Yaolüe l'herbe xixin est utilisée dans 20 formules et variations de formules, dont 2 formule en poudre (san 散), 2 formules en pilules (wan 丸), et 16 formules en décoction. Elle n'est jamais utilisée seule. La posologie la plus basse utilisée par Zhang Zhong-jing est de 1 liang (environ 15g.), la posologie la plus haute est de 6 liang (environ 90g.), et la posologie moyenne est de 2 à 3 liang (environ 30 à 45g.). On constate que ces posologies dépassent très largement les posologies indiquées par exemple dans le « Dictionnaire d'Herbes Médicinales Chinoises (Zhongguo Yaodian 中国药典) » et dans l'ouvrage « Herbes Médicinales de Chine (Zhonghua Bencao 中华本草), qui sont des ouvrages considérés comme des références en la matière en Chine, et qui indiquent 1 à 3 g. par jour en décoction, et 0.5 à 1 g. par jour en poudre. Des temps anciens jusqu'à l'époque Song, l'herbe xixin n'a jamais été limitée (proportionnellement aux autres herbes d'une même formule). Par exemple dans le Shanghan Lun et le Jingui Yaolüe le dosage de xixin est très souvent le même que des herbes comme shaoyao, ganjiang, gancao, guizhi, ziwan, etc.
D'après les mots exacts de Chen Cheng, la limitation de la posologie de xixin ne serait valable uniquement que pour l'herbe utilisée sous forme de poudre, et surtout si elle est utilisée seule. Mais cela ne concerne pas du tout l'herbe xixin utilisée sous forme de décoction. Ainsi, il semble absurde et infondé de limiter à 3 grammes de plante sèche par jour la consommation de xixin lorsque celle-ci est cuite en décoction avec d'autres herbes.
De nos jours, d'après les recherches modernes, nous savons que l'herbe xixin contient un grand nombre d'huiles volatiles, parmi lesquelles la molécule active serait le méthyleugénol (substance que l'on retrouve également dans le basilic, l'anis, le fenouil, le piment de la Jamaïque, la noix de muscade, le laurier sauce, etc.). Le safrole et l'isosafrole seraient les molécules toxiques de xixin.
Il faut savoir que la cuisson de xixin en décoction pendant 20 à 30 minutes permet d'éliminer quasiment totalement la toxicité de la plante par l'évaporation des huiles volatiles qui forment sa toxicité. Et nous constatons que c'est le mode de préparation majoritaire des formules qui contiennent xixin.
Par ailleurs, lorsque l'herbe xixin n'est pas cuite, mais réduite en poudre avec d'autres herbes pour former des pilules, comme dans Wu Mei Wan (乌梅丸) ou dans Chi Wan (赤丸) , le miel (mi 蜜) qui est utilisé comme liant à chaque fois pour confectionner les pilules est un des meilleurs produits antitoxiques. De nos jours, lorsqu'un patient présente des signes légers d'intoxication due à l'herbe xixin ou fuzi (provoqué par le non-respect des règles de cuisson, par un temps de cuisson trop court, ou par une posologie un peu trop élevée), il lui est conseillé de boire un bol d'eau tiède avec 2 à 3 cuillères à soupe de miel, afin d'avoir un effet antitoxique immédiat. Et ainsi, même sans cuisson, il est possible de diminuer la toxicité de cette herbe par l'adjonction de miel dans la formule, comme le propose Zhang Zhong-jing dans les deux formules énoncées ci-dessus.
Cela dit, il ne faut pas sous-estimer la toxicité des composés volatiles contenu dans xixin. Les études en laboratoire montrent que les huiles volatiles de xixin (notamment de la variété hua xixin 华细辛Asarum sieboldii) en injection, induisent d'abord un état d'excitation chez les grenouilles, les rats et les lapins. Puis ces derniers tombent dans un état de paresthésie, qui est progressivement suivi par une réduction de la motricité volontaire et de la motricité respiratoire. Simultanément il y a perte des réflex nerveux, et finalement il y a paralysie des muscles respiratoires et la mort survient.
L'injection intraveineuse de 30.8mg/kg de méthyleugénol (huile volatile principale contenue dans xixin) a été réalisé chez 3 singes. Cela a entrainé une anesthésie générale, qui s'est maintenue pendant encore 30 minutes, en continuant légèrement l'injection de méthyleugénol. Au total il a été injecté une moyenne de 90mg/kg de la substance, et après l'arrêt de l'injection l'anesthésie s'est maintenu pendant 30 minutes. Par la suite, respectivement après 24h et 72h, l'équipe a effectué des examens complets du sang, des fonctions hépatiques et des fonctions rénales des singes. Hormis une élévation des globules blancs, les autres indicateurs étaient tous normaux (pauvres singes sacrifiés pour rien !!! :-( ).
Ainsi, bien qu'il soit possible d'utiliser des dosages en décoction beaucoup plus importants que les 1 à 3 grammes inscrits dans les manuels scolaires universitaires, parce que comme nous l'avons vu plus haut, il n'y a pas de fondement ni clinique ni théorique à cette limitation (puisque la limitation ne s'adresse que spécifiquement à l'usage de l'herbe seule ou à l'usage en poudre non cuite), il faut rester prudent lorsque l'on décide d'utiliser xixin, et être sûr de la différenciation de syndrome lors du traitement (bian zhen lun zhi 辨证论治). Mais, si l'on est confiant dans sa différenciation de syndrome, il est vrai que 1 à 3 grammes de xixin par jour en décoction ne sont souvent pas suffisant pour avoir un effet thérapeutique satisfaisant. Personnellement, j'ai vu prescrire, ou j'ai prescrit, xixin en clinique à des posologies allant de 3 grammes à 30 grammes d'herbes sèches par jour en décoction, avec une moyenne d'environ 9 grammes. Je n'ai jamais observé d'effets indésirables ou de signes d'intoxications.
Comme le dit Zhang Zhi-cong dans le Bencao Chongyuan (本草崇原) : « Xixin est un produit de la première catégorie (shang pin 上品) du Bencao Jing. Elle est de saveur piquante, elle a une odeur très parfumée, et elle n’est pas toxique. Elle éclaircit la vision et favorise les orifices. Chen Cheng (陈承) [durant le règne] de Yuan-you sous la dynastie Song , dit : “ Si xixin est utilisée seule ou en poudre (dan yong mo 单用末), il ne faut pas dépasser 1 qian [environ 3g], si on [en administre] trop, alors il y a oppression du qi, blocage, et la mort ”. De nombreux médecins de nos jours, en raison de cette phrase, interdisent son utilisation. Hélas ! Les herbes sont utilisées pour traiter des maladies, s'il y a telle ou telle maladie, il faut administrer telle ou telle herbe. Comment une herbe aromatique et piquante pourrait-elle bloquer le qi ? Pourquoi un produit de la première catégorie (shang pin), qui n'a pas de toxicité, ne pourrait-il pas être administré de manière importante ? Dans les propos des livres de formules (fang shu 方书), ce genre [d'erreur] n'est pas rare. Si l'étudiant n'est pas apte à examiner minutieusement et qu'il suit ces croyances, pendant toute sa vie, jamais il ne pourra débuter dans la science de Yi Yin et de Huang Di !! ».
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1 Les neuf orifices (jiu qiao 九窍) sont les deux yeux, les deux oreilles, les deux narines, la bouche, l'orifice urinaire et l'anus.
Tao Hong-jing (陶弘景) est un très célèbre médecin taoïste, alchimiste et astronome qui vécu de 456 à 536. Il serait l'auteur, entre autres, du Mingyi Bielu (名医别录), du Bencao Jing Jizhu (本草经集注), deux fameux ouvrages de pharmacopée.
Chen Cheng (陈承) est un médecin célèbre de la dynastie Song, il est l'auteur du Bencao Bieshuo (本草别说).
Cette phrase pourrait aussi être traduite par : « Si xixin est seulement utilisée en poudre (ruo dan yong mo 若单用末)... »
Une demi-cuillère en argent (ban qian bi 半钱匕) représente à peu près 0,5 g à 1g de poudre d'herbe.
Guanzhong (关中) désigne un territoire dans l'actuel province du Shanxi, où se trouve Xi-an, sa capitale qui était la capitale de l'Empire Chinois jusqu'à la dynastie Song, et au sein duquel se tramaient souvent des intrigues, et l'empoisonnement était une pratique courante entre les gens rivaux au sein de la cour impériale.
Li Shi-zhen (李时珍), aussi appelé Li Bin-hu (李濒湖), est un célèbre médecin et naturaliste qui a vécu de 1518 à 1593. Il a écrit une douzaine d'ouvrage médicaux dont les plus fameux sont le Qijing Bamai Kao (奇经八脉考 Étude des Huit Vaisseaux Extraordinaires), le Binhu Maixue (濒湖脉学 Étude des Pouls de Bin Hu) et le Bencao Gangmu (本草纲目 Compendium de Matière Médicale).
Le safrole (C10H10O2) est un phénylpropène. Aussi connu sous le nom de shikimol, on le retrouve sous forme de liquide légèrement jaune ou incolore. Il est le principal constituant de l'huile de sassafras. Le safrole est naturellement présent en petites quantités dans de nombreux végétaux, desquels il prévient l'attaque de certains insectes. Les principales plantes utilisées pour son extraction sont Sassafras albidium. On le retrouve également dans certaines épices comme la cannelle, la noix de muscade et le poivre noir, de même que dans certaines fines herbes tel le basilic. Le safrole sert de précurseur à la synthèse du pesticide synergétique butoxyde pipéronilique (PBO). Il est aussi utilisé dans la synthèse du MDMA (ecstasy). Autrefois, en Amérique du Nord, le safrole entrait dans la composition de la racinette, mais ce n'est plus le cas depuis que la Food and Drugs Administration (FDA), à la suite de la découverte de sa cancérogénicité auprès des rats, le bannit en 1960. Il était aussi présent dans certains savons et parfums jusqu'à ce que la International Fragrance Association (IFRA) en régule l'usage en 1976, limitant à 0,01 % la concentration de safrole dans ces produits. Le safrole s'est révélé être faiblement cancérigène chez le rat. On pense que c'est également le cas pour l'humain, mais on n'en a aucune preuve à ce jour, et ceci est remis en question par certaines études.
L'isosafrole, de formule C10H02 est une molécule aromatique dont l'odeur rappelle celle de l'anis, utilisée en médecine et faisant partie des stupéfiants. Cette molécule existe dans la nature, en petite quantité dans certaines huiles essentielles, mais on peut la produire à partir d'un isomère extrait d'une huile végétale safrole. L'isosafrole est un des précurseurs chimiques du MDP2P qui peut être converti en MDMA ; drogue psychoactive (ecstasy). C'est pourquoi une autorisation est nécessaire dans la plupart des pays pour son achat et vente en quantité significative.
La formule Wu Mei Wan (乌梅丸) est issue de l'article 338 du Shanghan Lun.
La formule Chi Wan (赤丸) est issue de l'article 16 du chapitre 10 du Jingui Yaolüe, où il est dit : « Il y a inversion et contre-courant du qi froid, on traite avec Chi Wan (寒气厥逆, 赤丸主之) ». La formule est composée de fuling 4 liang, banxia 4 liang, wutou 2 liang, xixin 1 liang. Réduire ces quatre herbes en poudre, ajouter zhusha pour la couleur, mélanger à du miel pour former des pilules grosses comme des graines de chanvre (mazi 麻子). Avant le repas prendre 3 pilules avec de l'alcool, deux fois par jour et une fois la nuit. S'il n'y a pas de résultat, augmenter le dosage jusqu'à obtention d'un résultat.
Zhang Zhi-cong (张志聪), aussi appelé Zhang Yin-an (张隐庵), est un célèbre médecin de la dynastie Qing. Il a vécu de 1616 à 1674. Il est l'auteur du Huangdi Neijing Suwen Jizhu (黄帝内经素问集注), du Lingshu Jing Jizhu (灵枢经集注), du Shanghan Lun Zongyin (伤寒论宗印), du Jingui Yaolüe Zhu, du Lüshang Tanglei Bian (侣山堂类辨), etc. À la fin de sa vie il a écrit le Shanghan Lun Gangmu (伤寒论纲目) publié en 1673. Le Shanghan Lun Jizhu (伤寒论集注) lui n'a pas pu être fini avant sa mort, ce sont ses disciples qui en ont terminé la rédaction. Son ouvrage d'acupuncture Zhenjiu Michuan (针灸秘传) a été perdu.
Le règne de Yuan You (元) de sous la dynastie Song commence en 1085 et se termine en 1094.
Yi Yin (伊尹) est un médecin de l'Antiquité chinoise, il serait l'auteur du Tangye Jingfa (汤液经法 “Méthode du Classique des Formules”) dont serait issues la majorité des formules classiques, notamment celles inscrites par Zhang Zhong-jing dans le Shanghan Zabing Lun. Ces dates de naissance et de décès ne sont pas connues, certains disent qu'il aurait vécu à la fin de la dynastie Xia et au début des dynasties Shang (c'est-à-dire un peu plus de dix siècles avant notre ère).
Huang Di (黄帝 l'Empereur Jaune) est un empereur légendaire de la haute antiquité Chinoise qui aurait vécu de 2717 à 2599 avant notre ère. Dans Mémoire Historique (Shi Ji 史记) Sima Qian le considère comme le premier des cinq Empereurs, dans sa préface du Classique des documents Kong An-guo (孔安国) considère Huang Di comme le troisième des trois Augustes, les deux premiers étant Fu Xi (伏羲) et Shen Nong (神农). De nombreux textes politiques et techniques furent attribués à lui ou à ses assistants. Divinisé, il est resté un Dieu et un immortel taoïste.
Institut Liang Shen de Médecine Chinoise
Boulevard de la Tour , 4
1205 Genève